Scarabée égyptien – Circa 700 à 30 av. n. e.

 

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VENDREDI 14 NOVEMBRE 2003 ARCHÉOLOGIE ANCIENNE COLLECTION PÉRICHON-BEY ET À DIVERS

Transcription

1 VENDREDI 14 NOVEMBRE E T ARCHÉOLOGIE ANCIENNE COLLECTION PÉRICHON-BEY ET À DIVERS PARIS – VENDREDI 14 NOVEMBRE ESPACE TAJAN

2 ANCIENNE COLLECTION PÉRICHON-BEY ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNE DU LOT 1 AU 131 À DIVERS AMATEURS ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNE, ORIENTALE, GRECQUE ET ÉTRUSQUE, ROMAINE, PRÉHISTORIQUE ET NATIONALE DU LOT 132 AU 453 VENDREDI 14 NOVEMBRE 2003 À 14 H ESPACE TAJAN 37 RUE DES MATHURINS PARIS EXPOSITIONS CHEZ L EXPERT 9 RUE DE VERNEUIL PARIS DU 23 OCTOBRE AU 8 NOVEMBRE 2003, SUR RENDEZ-VOUS ESPACE TAJAN 37 RUE DES MATHURINS PARIS LES 10, 12 ET 13 NOVEMBRE 2003 DE 9 À 19 HEURES RENSEIGNEMENTS DÉBORAH MANTEUIL EXPERT DANIEL LEBEURRIER 9 RUE DE VERNEUIL PARIS tél./fax TAJAN 37 RUE DES MATHURINS PARIS (F) fax TAJAN S.A. SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES DE MEUBLES AUX ENCHÈRES PUBLIQUES SOCIÉTÉ ANONYME À DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE, AGRÉÉE EN DATE DU 7 NOVEMBRE 2001 SOUS LE N N RCS PARIS B

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4 APRÈS CENT ANS D ATTENTE, LA COLLECTION PÉRICHON-BEY RÉAPPARAÎT ENFIN!!!! COLLECTION PÉRICHON-BEY LOTS 1 À 131 Jean-André Périchon ( ) né en Haute-Vienne a été pendant vingt-deux années le directeur d importantes sucreries en Égypte, à Rodah. C est à cette période qu il obtient le titre de Bey et qu il reçoit la Légion d Honneur. En étroite relation avec Maspero qui fit le catalogue de sa collection et avec l égyptologue Lefèbvre, il sut acheter un nombre important d objets qui lui étaient proposés, tout en évitant les copies qui existaient déjà à cette époque. En fait, la provenance des pièces était localisée dans des sites de Moyenne-Égypte, là, où il avait ses activités. Cette collection formée avant 1903, date à laquelle il retourna Jean-André Périchon en France, fut offerte à moitié au musée municipal de Limoges en La collection que nous avons le plaisir de disperser lors de deux vacations complétera les 1035 numéros du musée de Limoges et présentera enfin l exacte réalité de cet important ensemble. Quelques objets du Néolithique (Nagada), un très grand ensemble d une vingtaine de très belles maquettes de la Première Période Intermédiaire et du Moyen-Empire (fleurons du musée de Limoges et du musée du Cinquantenaire de Bruxelles) ainsi que des faïences et masques de sarcophages du Nouvel Empire (provenant en partie de la région d Amarna) étaient présents dans sa collection. Néanmoins, le plus grand nombre d objets collectés peut être daté de la Basse Époque et surtout des périodes ptolémaïque et romaine. Les figurines en terre cuite, dites d Alexandrie, forment entre autres, un incroyable ensemble dont la richesse typologique n a jamais, jusqu ici, été présentée en salle des ventes. Elles mettent en valeur une culture, ou plus exactement un mélange de cultures, particulièrement mal connu des archéologues. En effet, depuis peu de temps et notamment avec la redécouverte d Alexandrie, les égyptologues se penchent sur cette période méconnue et très complexe. Car, suite à leur arrivée, les conquérants grecs puis romains reprennent le culte égyptien, où l on retrouve Apis, Harpocrate, Isis Hathor et Bès et viennent greffer leurs divinités (culte impérial, Dioscures ), tout en complexifiant le Panthéon et ses représentations. Ces objets de piété populaire reflètent bien les aspirations de leurs dévots qui mélangent les religions officielles, la magie et les cultes étrangers afin d obtenir de meilleurs résultats. De ce fait, cet art détourné (ou plus exactement modelé selon les desiderata du moment) se retrouve très loin des grands clichés esthétiques tant égyptiens que grecs ou romains. Le XIX e siècle réprouvait ces périodes dites tardives car trop confuses. Néanmoins, de grands collectionneurs tels E. Guimet, Clot-Bey ou Salt eurent l idée de les conserver en attendant le jour où elles dévoileront tous leurs secrets. La quête d objets égyptologiques, pour Jean-André Périchon, ne se limitait pas comme pour la plupart de ses contemporains à amasser des curiosités de cabinet d amateur, ni même à retracer les grandes étapes de l histoire pharaonique, mais plus probablement à reconstituer l ambiance égyptienne qu il appréciait tant. Nous en avons la preuve lorsque nous voyons tous ces objets archéologiques, son propre Fèz, son chasse-mouche et une multitude de photos, gravures et bibelots qui ont étés conservés jusqu à sa mort dans un intérieur oriental reconstitué à l identique en France. Cet ensemble riche et cohérent, offrant une fourchette chronologique très large et une grande diversité de formes aurait été découvert, selon l égyptologue Lefèbvre, à Hermopolis Magna, Balausourah et Tourrah. Pour plus d informations sur les nombreuses terres cuites, il est nécessaire de consulter le livre de Françoise Dunand : Catalogue des terres cuites gréco-romaines d Égypte. Paris, R.M.N. 1990, dont la majeure partie vient de collections de contemporains de Périchon.

6 GRAND SCARABÉE orné sur le plat de hiéroglyphes. Faïence verdâtre. Usée. Long. 3,7 cm

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